Les inlays et onlays constituent toujours aujourd’hui une option thérapeutique de choix face à des délabrements conséquents, en offrant des taux de succès cliniques excellents [1]. Contrairement aux restaurations directes, ils bénéficient d’une homogénéité, d’un travail morphologique et d’un joint de collage optimaux. Les situations cliniques justifient des approches techniques différentes [2], notamment dans la réalisation préalable d’une remontée de marge lorsque la cavité proximale est très profonde. Cet article se propose d’illustrer ces options en présentant deux cas cliniques réalisés selon les enseignements acquis auprès de différentes formations continues.

Cas clinique n°1

Une jeune patiente de 25 ans se présente à la consultation pour une doléance concernant un bourrage alimentaire régulier sur son secteur maxillaire droit. À l’examen clinique une récidive carieuse est diagnostiquée sur la dent 16 porteuse d’une ancienne obturation à l’amalgame dentaire ; (Fig.1a). La radiographie rétro-alvéolaire permet d’évaluer l’étendue de cette récidive et la rétraction pulpaire ; (Fig.1b). En l’absence de symptomatologie douloureuse, et compte tenu du volume important de la restauration à venir, il est décidé de réaliser une restauration indirecte de type onlay. Cette option clinique permet de conserver la vitalité pulpaire de la dent mais nécessite une stratégie thérapeutique spécifique, incluant une protection pulpaire obtenue grâce à un fond de cavité en résine composite et un collage sous digue.

Dr Benoît Courson