Le favoritisme vous éviterez
Si vous recrutez un proche, prenez garde de ne pas détruire l’atmosphère de travail et de confiance que vous avez construite avec le reste de votre équipe. Vos liens affectifs pourraient vous inciter à pardonner certaines erreurs que vous ne permettez pas à d’autres. Et inversement, ne soyez pas plus exigeant avec un membre de votre famille ou un ami. Dans les deux cas, c’est l’inégalité de traitement qui sera la source du déséquilibre dans le staff et nourrira rancœur, jalousie et méfiance.

Les...

limites vous poserez
En collaborant avec un proche, il peut être tentant d’installer une ambiance de travail décontractée et permissive. Or, si un environnement convivial peut être un atout pour votre cabinet, il est nécessaire d’établir des limites avec vos associés, collaborateurs ou assistantes. Premièrement, par respect pour ceux avec qui vous ne partagez pas la même intimité. Deuxièmement, pour rester dans un espace de travail et prévenir les excès de camaraderie qui vous dépasseraient peut-être un jour…

Les tensions vous préviendrez
Il est impératif de planifier – dès le premier jour de la collaboration – ce que vous ferez lorsque vous devrez gérer une tension avec une assistante-cousine, un associé-copain ou un collaborateur-fils d’un ami. Comment user de son statut lorsque, depuis plusieurs mois, on s’est évertué à abolir toute forme de hiérarchie ? Les marches arrière sont souvent bien plus délicates que les fuites en avant.

Les patients vous partagerez
C’est un grand classique des SCM. Comment partager équitablement, avec ses associés, les flux entrants, à savoir les nouveaux patients. Il s’agit de définir au préalable si le praticien traitant sera toujours celui qui définit le plan de traitement. Faire appel à une assistante – neutre – pour la répartition des premiers rendez-vous évite toute suspicion.

En réunion, professionnel vous resterez
Au cabinet votre proche est d’abord votre partenaire professionnel. Efforcez-vous de ne pas rappeler votre proximité. La jalousie des autres, fondée sur le sentiment d’exclusion, peut être dévastatrice lors des réunions qui restent des ateliers de travail. Chacun doit se sentir considéré et écouté. Une dynamique collective ne peut pas s’épanouir si des clans sont trop marqués.

Vos e-mails vous surveillerez
L’écriture des e-mails est un piège. Le second degré et l’humour disparaissent totalement à l’écrit. Alors usez d’une règle d’or : surtout, pas d’ironie ! Employez un ton neutre et des expressions positives. N’oubliez pas que vos courriers peuvent être rapportés à d’autres collaborateurs. Pour des échanges personnels, privilégiez les adresses privées. Le but n’est pas de se cacher, mais d’éviter la confusion des propos.

Vous-même vous resterez
Vous êtes associé avec un ami. Il arrivera probablement un jour (si ce n’est pas déjà le cas) où des questions stratégiques se poseront. Or, votre analyse diffère de celle de votre binôme. Le défi consiste donc à faire entendre sa différence sans marquer une opposition personnelle. Laissons de côté les egos. Votre associé n’approuve peut-être pas votre vision mais estime toujours vos qualités humaines. Profitez-en pour vous exprimer librement, vous êtes dans un environnement placé sous le signe de la confiance.

Pauline Machard

Rémy Pascal

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