Selon l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des maladies du travail et des accidents professionnels (INRS), on parle de risques psychosociaux quand le lieu de travail est en proie à du stress, des violences internes et/ou...

externes. Trois éléments qui peuvent être inhérents au quotidien du chirurgien dentiste et susceptibles d’entraîner épuisement, maladies cardio-vasculaires, voire, suicide. Même s’il n’existe pas de solutions toutes faites, voici quelques conseils pratiques pour éviter ces risques.

Reconnaître leurs existences

Les experts sont unanimes : les risques psychosociaux souffrent avant tout de déni. Encore trop de chirurgiens-dentistes, mais aussi d’acteurs du secteur, les confondent avec une certaine « motivation du stress Â», un « phénomène de mode », une « ingérence de problèmes familiaux et personnels Â», ou encore « une fragilité » supposée des victimes… autant de fausses pistes qui endiguent ce fléau selon le Dr S.D, ancien directeur de l’Observatoire national de la santé des chirurgiens-dentistes : « il faut qu’il y ait une levée du déni qui plane encore sur cette profession Â», explique-t-il. Une attitude qui rappelle, selon lui, le syndrome « John Wayne Â», mis en lumière par la psychologue américaine Christina Maslach, première à avoir identifié le burn-out : « Le praticien est comme un cow-boy avec une flèche plantée dans l’omoplate mais qui continue de sourire, comme s’il n’avait pas le droit de montrer la moindre faiblesse vis-à-vis de ses patients Â», illustre S.D.

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