Le cabinet fait impression. Situé dans les anciens locaux de la chaîne Arte à Strasbourg, il s’étale sur plus de 170 m². Équipé des dernières technologies, il a pour credo de satisfaire ses patients par une prise en charge personnalisée. À sa tête : Élise et Romain de Papé, réunis en Selarl depuis 2015 et mariés depuis 2011. Investis dans la profession et passionnés par les avancées cliniques qui leur permettent d’offrir des traitements efficaces et confortables, ils se positionnent en défenseurs de la spécialité. De manière pacifique ! Leur seule...

arme : la qualité de leurs soins. « Pour rester au top, il faut travailler, suivre des formations, investir, anticiper l’avenir, échanger avec les équipementiers, etc. Tout cela ne me dérange pas, j’adore ce que je fais », entame Romain de Papé.

UN CABINET MODERNE
Les larges baies vitrées des salles de soins donnent l’impression d’exercer en plein air. De leur côté, les patients apprécient cette ouverture sur l’extérieur qui leur permet de s’évader mentalement du fauteuil. « Nous voulons travailler dans un cadre agréable, nous passons des milliers d’heures dans notre cabinet et nous sommes persuadés qu’évoluer dans un environnement confortable est une source de bien-être », pointent les praticiens. Le couple a également planté une haie d’arbustes dont le seul objectif est d’être vue depuis la salle d’attente. « La création du cabinet et l’achat de tous les équipements ont eu un coût considérable, mais il s’agit d’un bon investissement. Les patients et notre personnel ressentent de bonnes ondes dans ce lieu, cela contribue à la création d’une dynamique positive. »

Voilà l’une des certitudes du Dr de Papé : comme la publicité est interdite, pour qu’ils reviennent et parlent du cabinet autour d’eux, l’expérience que vivent les patients dans son cabinet doit être unique. Le développement des réseaux sociaux peut être « la pire des choses pour une entreprise, mais elle peut aussi être la meilleure », exprime- t-il, lui qui prend en compte les nouveaux supports digitaux dans sa communication et surveille les avis laissés par les patients de près. Pour ce trentenaire, la seule chance des cabinets d’orthodontie pour assurer leur avenir reste « de se distinguer par la qualité de leurs soins ».

TRAVAILLER EN COUPLE
On le sait, être à la tête d’un cabinet d’orthodontie impose constamment de faire des choix stratégiques. On le sait également, décider seulest souvent plus simple… Quel praticien n’a pas déjà entendu des histoires de rupture entre asso- ciés en raison de désaccords sur les orientations à donner au cabinet ? Qu’en est-il alors lorsque son associée est également son épouse ? « Nous aimons travailler ensemble. Avant de fonder notre Selarl, nous avons exercé dans le même cabinet, sans engagement. Comme l’expérience nous a plu, nous avons prolongé sur ce chemin », expliquent-ils. En réalité, le couple ne se croise que deux jours par semaine au cabinet. La patientèle n’est pas partagée et chaque praticien dispose de ses assistantes attitrées. « Nous tenons à conserver des relations exclusives avec ceux que l’on soigne. Au fil des mois, des liens se tissent et un pacte de confiance s’établit. L’erreur serait de rendre impersonnelles les prises en charge en les diluant dans un agenda commun », soutient Élise.

Romain reçoit environ 65 % d’adultes, notamment en raison de son expertise en orthodontie systémique et son approche pluridisciplinaire. Son associée s’investit dans la prise en charge des enfants, « parfois dès 4 ans, pour profiter de la malléabilité du niveau osseux et anticiper le développement d’une classe 3 ».

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