« Ces mesures s’articulent autour de trois axes : le maintien et la relance de l’emploi, le soutien à l’investissement, et la simplification », indique le syndicat.

Première proposition : « supprimer la taxe sur les salaires », qui pèserait négativement sur les embauches. « Ou a minima, étendre la règle appliquée aujourd’hui aux centres de santé à l’ensemble des structures libérales de soins, pour qu’elles bénéficient du même abattement sur le montant annuel de la taxe sur les salaires dont elles sont redevables. »

La deuxième demande vise à « libérer l’investissement » pour « encourager les cabinets libéraux à renouveler leurs équipements et outillages ». Le syndicat propose de relever le seuil d’amortissement unitaire par équipement à 1 000 € hors taxes (contre 500 € aujourd’hui).

Troisième préconisation : simplifier les contraintes administratives de gestion du personnel et faciliter la création d’emplois « en intégrant dans l’actuel dispositif titre emploi service entreprise (TESE) toutes les contributions et taxes payées par les employeurs, de façon à rendre la gestion du salariat des TPE aussi simplifiée que celle du chèque emploi services universel (CESU). »

Last but not least : « lever l’interdiction d’avoir un seul et unique collaborateur pour relancer l’emploi » des praticiens. Ce serait « réparer une injustice jamais justifiée puisque la plupart des professionnels libéraux peuvent déjà engager plusieurs collaborateurs. » Selon Les CDF – Les Chirurgiens-Dentistes de France, cette dernière perspective est aussi une promesse de « développement sanitaire et sociale au service des patients. »