L’avulsion est un geste quotidien du cabinet dentaire. S’il faut la réussir, la conservation de l’anatomie pré-opératoire apparaît aujourd’hui primordiale. En effet, cette conservation quasi complète des tissus parodontaux est indispensable à la faisabilité et au succès prothétiques. L’usage des périotomes manuels et à ultrasons permet un acte délicat, sécuritaire pour le praticien et le patient. Il assure la préservation des tissus périphériques autour du site de l’avulsion. Les suites opératoires inflammatoires se révèlent plus favorables que dans l’usage de simples élévateurs et d’instruments rotatifs. Les périotomes facilitent ainsi l’acte chirurgical et les traitements prothétiques. Bien que son évolution soit ignorée de la nomenclature des actes professionnels, la chirurgie buccale reste un acte important et quotidien du cabinet dentaire. Le chirurgien-dentiste, acteur de prévention et de soins, reste celui qui assure l’extraction dentaire et ses conséquences prothétiques. Loin des élévateurs de Fauchard, les procédures de chirurgie buccale ont évolué dans la prise en charge du patient ainsi que dans les techniques opératoires. Il en est de même dans l’instrumentation. L’usage des ultrasons en chirurgie buccale et en chirurgie maxillo-faciale est aujourd’hui consensuel. Moins traumatisant, ils offrent de nombreux intérêts pour le praticien ainsi que de meilleurs résultats quant aux suites opératoires pour le patient. Plus sécuritaire par la protection des tissus mous, vasculaires ou nerveux, de nombreuses publications incitent à l’usage régulier de cette technique en retrait des troisièmes molaires incluses ou enclavées ainsi qu’en chirurgie orthognatique. Après un rappel de l’évolution des techniques de piézochirurgie, nous illustrerons notre propos par quatre cas cliniques réalisés dans l’exercice quotidien du cabinet dentaire à l’aide des périotomes à ultrasons.

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