L’activité orthodontique a subi une mutation considérable ces dernières années et une constante évolution liées à plusieurs paramètres essentiels : l’apport du numérique avec les empreintes optiques et le développement des simulations de traitement précises,

  • l’accélération du mouvement dentaire provoqué,
  • le confort et la discrétion des aligneurs. La demande adulte est donc en pleine croissance et la combinaison de traitement Invisalign/Acceledent apporte une solution remarquable.

I LE MOUVEMENT DENTAIRE PROVOQUÉ

1 – Les phénomènes biologiques
Le déplacement dentaire est déterminé par des phénomènes bioélectriques et des phénomènes de pression.

EFFETS PRIMAIRES
Lorsque nous exerçons une force sur une dent, le déplacement immédiat provoque deux types de phénomènes qui vont déterminer le mouvement.

  • Les contraintes subies par l’os alvéolaire génèrent des courants électriques (phénomène de piézoélectricité) qui modifient le métabolisme des cellules osseuses.
  • Les compressions/extensions subies par les diverses zones du ligament engendrent des compressions des vaisseaux sanguins et extensions des fibres ligamentaires.

EFFETS À QUELQUES HEURES
Au bout de quelques heures, nous obmétaboliques (messagers chimiques, enzymes, etc.) et des différenciations cellulaires :

  • activités ostéoblastiques inductrices d’appositions osseuses dans les zones d’extension,
  • activités ostéoclastiques inductrices de résorption dans les zones de compression.

Le remaniement osseux commence.

EFFETS À PLUSIEURS JOURS
Lorsque la force est maintenue trois à cinq jours, le remaniement osseux devient observable : une néo-alvéole s’est formée et le même processus peut se répéter pour prolonger le déplacement initié.

2 – Les données numériques
RELATION FORCE/ MOUVEMENT
Le déplacement dentaire résulte du remaniement osseux, la vitesse de déplacement dentaire n’est donc liée a priori qu’au turn-over tissulaire, à la dynamique du métabolisme parodontal (ligamentaire et osseux).

LES SEUILS
En dessous d’un certain seuil de contrainte, le processus décrit ci-dessus ne se déclenche pas. Au-dessus d’un certain niveau, les contraintes ligamentaires et osseuses sont telles que nous observons une destruction cellulaire dans les régions de compression : il s’agit de la hyalinisation. Le processus de déplacement est alors bloqué et nous devrons attendre la reprise d’une activité ostéoclastique de « sape » en retrait de la lamina dura, et une cicatrisation ligamentaire pour reprendre le mouvement initié.

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