La création de l’Université de Lorraine en 2012 a permis le regroupement des Facultés de Médecine, d’Odontologie, de Pharmacie et des Sciences du sport au sein du collégium Santé, dont l’une des missions est de favoriser le développement de projets transversaux pour un intérêt commun. La même année, la Haute autorité de santé publie la recommandation « Jamais la première fois sur le patient ». Sous le couvert...

du collégium, un projet FEDER « Hôpital virtuel et centres associés » pour 2014-2020 est déposé auprès de la région, avec comme objectifs de faire développer, par chacune des facultés du collégium – regroupées depuis la rentrée 2018 sur un même campus -, des structures de simulation à des fins de formations et/ou de recherche à destination des étudiants, mais également à destination des professionnels de santé en exercice pour un apprentissage et/ou une amélioration des pratiques sans danger pour les patients. « Chacun s’est mis à réfléchir à des projets avec cet objectif. Pour a fac d’Odontologie, l’idée a été d’investir dans des simulateurs innovants, de développer la partie pré-clinique qui permet d’amener l’étudiant vers la clinique en ayant eu des patient virtuels les plus réalistes possibles », explique le Pr Jean-Marc Martrette, doyen de la Faculté depuis 2012, qui a suivi l’ensemble du projet.

De l’importance de la simulation dans l’apprentissage

Elle est indiscutablement essentielle, car elle doit à la fois assurer la sécurité du patient, l’acquisition d’automatismes et l’acquisition de compétences. Elle permet la formation de futurs professionnels de santé plus confiants car plus sûrs de leurs compétences :

• Acquisition des automatismes : la simulation permet aux étudiants d’acquérir sans stress, de manière ludique, par la répétition des gestes ou de certains dialogues, des automatismes pour une prise en charge de qualité des patients, sans risque pour celui-ci. Les automatismes acquis, le soignant peut focaliser son énergie à une prise en charge plus personnalisée du patient, à une approche plus humaniste.

• Acquisition des compétences et du savoir : la mise en situation clinique permet à l’étudiant d’être acteur de sa formation, tant pratique que cognitive, et d’acquérir des compétences de raisonnement, techniques et comportementales avant d’aborder un vrai patient.

• Auto-évaluation des pratiques et analyses des besoins : l’utilisation de la vidéo lors des mises en situation, de serious game ou de simulateurs virtuels permet à l’étudiant ou au professionnel de santé d’avoir un regard plus critique et objectif sur sa pratique, de s’auto-évaluer et d’accepter plus facilement ses domaines de perfectionnement.

Pour lire l’intégralité de cet article Solutions Cabinet dentaire n°17, consultez nos archives

Cet article est réservé aux abonnés.