Prenez les devants
La fausse bonne idée du retour tardif

Vous prévoyez de ne revenir au cabinet qu’au dernier moment, histoire de profiter au maximum ? Oubliez, avise le Dr M-G.C, orthodontiste à Montrouge et titulaire d’une maîtrise de psychologie. C’est contre-productif, explique-t-il : « Un praticien qui revient au cabinet seulement le lendemain de son retour de vacances aun pied encore en congés, la têtequi surnage. Or non seulement il va devoir assurer les rendez-vous fixés avant de...

partir, mais aussi les urgences. Résultat: il stresse et perd, en seulement 24h, tout le bénéficedes vacances.»Il peut aussi, à l’inverse, être confronté à un planning vide. Dans les deux cas, la conséquence est la même: du stress, du stress et encore du stress. Pour le praticien, mais aussi pour les patients. Car si, comme le fait valoir le Dr M-G.C, « une équipe zen apaise ses patients », l’inverse est aussi vrai. Faites attention enfin à ne pas tabler sur un mêmeflux de patients à chaque rentrée, prévient N.C-T, assistante dentaire à Mérignacet formatrice CNQAOS, car « en cabinet, c’est trèsdifficile de prévoird’une année sur l’autre, c’est très fluctuant».

Le maître mot : l’anticipation

Pour ne pas subir les pics et les creux d’activité, pensez à revenir un peu en avance au cabinet. De cette manière, quelle que soit la situation à la rentrée, vous disposerez d’une marge de manœuvre. Vous aurez un peu de temps devant vous pour vous retourner. Ce n’est qu’ainsi que vous pourrez vous adapter au flux imprévisible des patients. Idéalement, revenez au cabinet «la dernière semaine d’août, la semaine avant la rentrée scolaire », estime Nathalie Cruzel-Thévenet.

Les avantages ?

1) Moins de stress pour vous et donc pour les patients.
2) Vous échapperez aux départs classés rouge puisque « vous reviendrez de vacances dans un créneau qui n’est pas celui de la majorité des vacanciers », souligne le Dr M-G.C.
3) Vous serez en mesure d’accueillir des patients, car, « deplus en plus, ils reviennent fin août, constate le praticien. Si on ne recommence qu’en septembre, on se prive d’une patientèlepotentielle ». Surtout, ayez bien en tête qu’en anticipant votre retour au cabinet, vous pourrez tranquillement mettre ce dernier en route.

Reprenez les rênes du cabinet
Contrôlez votre agenda

1) Revenez plus tôtau cabinet, pour tranquillement classer messages et appels. «Quandon est disponible, on fait la part des choses entre urgent/non urgent, assure F.M, assistante du Dr M-G.C. Si on ne l’est pas, le risque est de tout prendre en urgence ou de ne pas prendre au sérieux certaines personnalités». N’hésitezpas à consulter votre assistante, d’excellent conseil : « Pendant la formation, on apprend un questionnement type pour savoir si c’est une urgence dans la journée, les 48 heures, la semaine, ou si ce n’est pas une urgence », détaille N C-T.

2) Certes, il existe trèspeu de véritablesurgences en orthodontie, mais réservez-leurtout de même des créneaux. Il se peut que certains patients soient confrontés à une gêne, à des douleurs, à une détérioration de leur appareil. Pour le Dr M-G.C, «il faut essayer, les deux premiers jours, de ne prendre que les urgences.

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