Dr Jean-Baptiste Kerbrat
Comment se prépare cette nouvelle édition niçoise ?

C’est une édition très particulière, car c’est la première fois que la réunion de la SFODF est jumelée à une autre événement. C’est pour coller aux dates de l’EOS que nous avons décalé notre réunion, qui se déroule d’ordinaire le week-end de l’Ascension. Ce sera exceptionnel car, grâce à ce jumelage, nos adhérents auront la chance d’avoir, sur place, des interventions...

de nombreux conférencier européens, avec un programme scientifique de haut niveau. Et puis cela pousse aussi nos adhérents à aller à l’EOS. La journée du vendredi 21 juin est commune aux deux congrès, avec un programme spécifique. Il s’agit vraiment d’un feu d’artifice final de conférenciers avec un panel complet de pratiques. Tout cela a pu être possible grâce au Pr Olivier Sorel, président de la SFODF, qui préside cette année la réunion de l’EOS. Le partenariat était presque inévitable !

Que nous réserve le programme de la SFODF ?

En tant que Le président du congrès (et secrétaire général de la SFODF), je me suis occupé du programme scientifique et du programme social. Cette année, le thème est « La 4e Dimension, Le facteur temps en orthodontie ». Les conférenciers parleront tant des autoligaturants que de la gestion du temps ou de la chirurgie… En fait de tout, il n’y a pas de sous-thème. Je pense que des interventions sur l’hypnose dans les traitements orthodontiques par exemple, intéresseront beaucoup nos participants.

Pr Olivier Sorel
Parlez-nous de l’EOS ?

L’EOS se déroule chaque année dans un pays différent et ne s’était pas tenu en France depuis vingt ans ! L’an dernier c’était à Édinbourg, et l’an prochain, un ville allemande. A l’EOS, en général, les conférenciers présentent des résultats de recherches sous la forme de key notes lectures d’un quart d’heure. Ces présentations sont proposées par les membres de l’EOS et sélectionnées de façon sévère pour avoir que les plus intéressantes.
A Nice, pour ce rendez-vous exceptionnel qui se tiendra sous l’égide d’Agnès Buzyn, nous attendons 3 000 participants venus de toute l’Europe. Le congrès se déroule sur trois jours, mercredi, jeudi, vendredi (auxquels s’ajoutent une cérémonie d’ouverture suivi d’un cocktail le mardi soir).

Quel est votre rôle ?

Je suis le président de l’EOS pour un an et ma mission est d’organiser le congrès. J’ai axé le programme sur la clinique et la recherche : on abordera par exemple la génétique qui, dans les années qui viennent – et déjà aujourd’hui – aura des répercussions sur les traitements orthodontiques. Nous allons aussi aborder les fentes faciales (bec de lièvre), les notions de concept occlusal ou de stabilité des traitement orthodontiques. Nous aurons également une après-midi consacrée à l’orthodontie linguale et aussi des séances « free topic » en fonction de ce qui aura été envoyé par les praticiens. Ce ne sera pas du tout monolithique, ce sera divertissant et instructif.

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