1 L’emplacement

Pour les commerces, il est coutume de dire que pour réussir et voir son affaire prospérer, il faut suivre les trois conseils suivants : « l’emplacement, l’emplacement… et l’emplacement ». En ce qui concerne le domaine très spécifique qui est celui du cabinet d’orthodontie, c’est pareil. Qu’il soit dicté ou non par des considérations d’ordre personnel, le choix du lieu...

d’implantation doit tenir compte des éléments suivants :
• la démographie de votre profession : le nombre de praticiens installés dans le
secteur, leur répartition, leur âge, les modalités d’exercice, l’activité moyenne… ;

• la population locale : le nombre, la densité, l’âge, les catégories socio-professionnelles représentées, l’évolution de ces catégories… ; • l’environnement socio-économique : l’emploi, la qualité du tissu industriel et commercial, les transports, les infrastructures routières et ferroviaires… ;

• l’environnement sanitaire et social : hôpitaux et cliniques, pharmacies, laboratoires, médecins, paramédicaux…

Pour vous aider dans vos recherches, vous pouvez consulter les données de l’Observatoire des professions libérales, éditées par la Direction générale des entreprises (DGE), votre Caisse Primaire d’Assurance-Maladie (certaines CPAM vous informent sur votre environnement professionnel et vous aident dans votre projet d’installation) ou l’Agence Régionale de Santé (ARS). Celles-ci mettent à la disposition des professionnels de santé des outils tels que la Plateforme d’appui aux professionnels de santé (PAPS), pour vous informer sur les besoins et l’offre de santé dans la région et faciliter l’installation.

2 Choisir son local

La réglementation des locaux professionnels est complexe, mieux vaut l’étudier avant de s’installer. De plus, des autorisations sont parfois nécessaires avant de commencer à exercer, et certains professionnels libéraux de santé sont soumis à des règles particulières.

Achat ou location ?

En début d’activité professionnelle, les fonds nécessaires à l’achat des murs professionnels sont souvent consacrés à d’autres investissements plus importants financement des équipements, travaux de rénovation, etc. Pourtant, l’achat des locaux permet de capitaliser un actif professionnel et de se constituer un patrimoine, assure une meilleure stabilité de l’exercice de la profession et donc une plus grande sécurité. Inversement, louer les locaux est moins onéreux et préserve une certaine mobilité professionnelle qui peut être utile en cas d’échec de l’installation.

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