Mais qui sont-ils ? Et surtout, comment les aborder ? Un nouveau profil de patients investit les cabinets depuis ces dernières années. « Instantané pourrait être le mot les définissant le mieux. Ils appartiennent à ce que les sociologues regroupent sous la « génération Z » (suite logique de X et Y). D’autres parlent de « génération C » (pour...

Communication, Collaboration, Connexion et Créativité́). Les « Z » sont nés après 1995, ils ont moins de 25 ans. Très curieux, lucides et informés sans être désabusés, ils ont grandi avec Internet et sont donc ultra-connectés, étudiants pour toujours et entrepreneurs de leur destin. « Ils sont le fruit des changements de la société avec toutes les évolutions liées au numérique parfois désignées par la 4e révolution industrielle. C’est elle qui a construit leur perception du monde, leurs valeurs », entame Élodie Gentina, professeur à l’IESEG School of Management et auteur de l’ouvrage Génération Z. Des Z consommateurs aux Z collaborateurs (Dunod, 2018).

Un environnement numérique

La génération Z revêt aussi le surnom de « slashers ». Ce terme vient de la juxtaposition de plusieurs titres ou projets séparés par le symbole « slash ». Car les voilà, étudiants / chanteurs / média – trainers / horticulteurs. Certains n’hésiteront sans doute pas à se proclamer « experts en dentisterie » … Cette génération ne se lasse pas d’apprendre sur les sujets qui la passionnent et contrairement à ses aînées, maîtrisent parfaitement internet pour filtrer les informations. Résultat : ce jeune profil de patients étonne parfois par ses connaissances aiguisées.

Comment se comporter face à un « Z » qui porte un avis éclairé sur les bénéfices présupposés du laser pour les surfaces radiculaires ? « Avant tout, il faut leur parler sans tabou, de manière claire et directe. Vous faites face à des jeunes adutes détenteurs d’un savoir qu’il faut reconnaître. Si d’emblée le praticien incarne un rôle de « sachant » ou un écrase l’autre par son titre de « Docteur », des crispations peuvent rapidement éclore. L’objectif est d’apparaître comme un coach, un partenaire de santé. Surtout, il ne faut pas être moralisateur » poursuit la chercheuse.

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